maybe this need a title. ✿ done.

jemenfoutiste sur les bords, que vous fassiez le moonwalk exposé aux yeux de tous, que vous vous déguisiez en dark vador ou que vous sautiez du haut d'un pont, je ne risque pas de vous porter une quelconque attention. ce n'est pas que je n'aime pas les gens qui m'entoure ou que je suis associable, c'est que j'ai juste autre chose à faire contrairement à ces abrutis qui perdent leur temps bêtement à essayer de se faire des amis qui au final, vous planterons un couteau dans le dos. c'est certainement pour cela que je n'aime pas aller vers les gens. écoutez, si ils me veulent vraiment, si mon body ou mon caractère de chien tente vraiment et bien dans ce cas, que ces personnes-là se donnent corps et âme pour m'obtenir. ça fera particulièrement plaisir à mon égo. une autre raison pour laquelle je n'aime pas m’intéresser aux gens ? si je commence à m’intéresser à telle personne, pourquoi pas à elle, à elle et ainsi de suite. c'est déjà ça, je ne fais pas de favoritisme. je ne suis pas une si grande enflure que ça au final comparé à tout ce qu'on dit de moi... car bien sûr, les propos à mon sujet voles. des sujets comme " si je pouvais planter la tête de jaelin sur un pique je le ferais... comment a-t-il osé voler ma petite amie. ". c'est vrai, avec tonton linnie, 'les conquêtes' elles apparaissent et disparaissent aussi vite qu'un pokemon qui sort de sa pokeball et puis en plus, vous devriez savoir depuis le temps que plus changeantes que mes situations amoureuses tu meurs, oui, comme sur facebook bro'. on a qu'une vie moi je dis. j'en profite et pleinement. surtout que ce n'est pas pour dire mais, même si j'avais eu envie de stabilité, ce n'est pas avec mes dites conquêtes que j'aurais été servi sur un plateau d'argent. alors c'est sûr qu'en tant qu'être humain j'ai déjà éprouvé des sentiments plus qu'amicaux, mais ça ne m'a jamais trop réussit. des claques par-ci, des coups de pieds là où je pense par-là. être un homme amoureux c'est pas facile. c'est pour cela, que c'est tout aussi bien de ne pas aimer et juste prendre son pieds.. enfin, ce sont mes propres réflexions, il ne faut pas chercher à comprendre. Mon esprit n'est pas normal vous savez ahem. et puis, j'ai envie de dire qu'il m'arrive forcement de regarder les autres, d’interagir avec eux, de communiquer avec eux, c'est ce qu'on appelle être humain les enfants, mais voilà, il faut savoir trouver 'le truc' qui m'attire. et je dois dire d'ailleurs que vous êtes peu à avoir trouver ce truc. il faut dire aussi que je suis méchant, je suis sélectif. si on est pas capable de m'en mettre pleins la vue, si tu es aussi insignifiant qu'un moustique crois-moi petit, tu ferais mieux de passer ton chemin, j'aime les fortes têtes, ceux qui ont de la volonté, un esprit de fer, si tu corresponds pas et bien... try again et again. non, non, je suis pas un tyran, c'est juste que j'aime les personnes qui sont comme moi, fortes. sachez qu'en plus d'être sélectif, je suis aussi le parfait conn**d, oui oui, souvent je choisi mes amis juste pour les intérêts. alors, toujours prêt à être mon ami bro' ? après avec mes amis c'est une autre histoire. enfin pas vraiment mais bon, c'est pour paraitre moins méchant vous voyez. soit on est commerçant soit on ne l'est pas. bref. alors mes amis. déjà, j'en ai peu, c'est évident puisque je ne fais quasiment jamais le premier pas, mais une fois qu'on fait parti de mon cercle d'ami, c'est du tout clair. vous pouvez être sur que vous avez une bonne étoile au dessus de votre épaule. c'est vrai, je suis une vraie ordure mais je suis une bonne personne au fond. si jamais on a le malheur de toucher à mes proches, ou à ma famille, je ne garantis pas à cent pour cent que l'autre s'en sorte vivant. je suis violent oui, mais seulement quand c'est une question de survie, et mon entourage est ma survie. sans eux que dire, je ne suis rien. non, non, je suis pas quelqu'un d'émotionnel, non mais qu'est-ce que vous dites. si, un grand émotionnel. mais c'est pour ça que je suis aussi méchant, c'est pour le cacher et parce que... j'aime tyranniser les gens. je suis émotionnel. pas tellement en fait. je vous avez dit que je choisissais mes amis par intérêt ? c'est strictement la vérité, seulement, il arrive que la chose à gauche de mon torse, ce qu'on appelle le cœur, éprouve des choses différentes que prévu et que finalement, je finisse par considérer ces personnes là comme mes proches. si cela vous arrive, moi je dis que vous êtes chanceux. je vais pouvoir vous tyranniser. mais tu sais aussi bien que moi que qui aime bien châtie bien.

"Je ne suis pas un homme. Je ne suis pas humain. J'imagine que chaque pas que je fais s'effacera. Que ma trace sur cette planète ne sera pas visible. Que moi même je sombrerai dans l'oubli. Mais peu importe, peu m'importe. Je n'ai pas de passé, pas d'avenir, alors je vis dans ce présent inutile, dépourvu d'âme, et de sens."

tous l'agacent, tous ces gens, toutes ces personnes qui le tournent autour. c'est comme avoir des mouches autour de soi, des moustiques, avides de sang, avides de chaleur humaine. c'est comme si on demandait de lui quelque chose qu'il ne veut pas donner, et qu'il ne donnera pas. Il ne sait pas, il ne sait pas communiquer clairement, il ne sait pas s'ouvrir. jaelin ne sait pas ce qu'est la sociabilité, non pas vraiment, oui très loin de là. il parle, il parle pour ne rien dire, non pas qu'il parle trop, mais ce qu'il dit n'a ni queue ni tête. il mélange les langues qu'il connaît, non pas par manque de maîtrise, mais plutôt par flemme. en gros, il ne cherche pas à se mélanger aux autres, parce qu'à vrai dire les autres le dégoûtent, parce qu'il n'y voit aucun intérêt, parce qu'il ne se considère pas comme un parmi les autres. il se cache, il cache ce qu'il est, il est ce type mystérieux, mais beau pour lequel on aime porter intérêt. il ne comprend pas pourquoi d'ailleurs, il ne demande l'attention de personne, mais puisque c'est ainsi, autant en jouer non? autant se servir des autres pour arriver à ses propres fins, non? des véritables amis il en a peu, très peu. il peut certainement les compter sur les doigts d'une main, peut-être, éventuellement les deux, mais ça ne va jamais plus loin. linnie a du mal à s'ouvrir réellement, il faut lui démontrer que l'on est digne de confiance, il faut lui montrer qu'il peut sourire, qu'il peut rire sincèrement ainsi. ses amis sont pour lui un pont entre son monde et la réalité. ses amis sont des appuis dans la société, sa part d'humanité. pour eux, il serait prêt à tout, à tout ce que les autres n'ont pas fait pour lui. il connaît le sens du mot "loyauté" même s'il ne l'avouera jamais. c'est ça le souci, qu'il ne peut pas avouer qu'il tient à quelqu'un, il ne peut pas avouer qu'il a besoin de quelqu'un. il a toujours dû se démerder seul, alors, dire "aide-moi" est une impossibilité pour ce jeune homme. l'aide ne lui est pas nécessaire, et l'amour encore moins.

« tout est toujours sous contrôle » aucune faute n'est tolérée pour lui, car cette faute ou cette faille pourrait très bien se révéler être le chemin menant droit à sa perte. que vous soyez un simple clochard ou un futur prince, il agira toujours de façon réfléchie afin de s'attirer les faveurs des personnes qu'il côtoie : chaque personne à un rôle important dans son ascension vers la perfection. avec le temps, il est devenu toujours souriant. il ne laisse pas de place pour la méfiance, l'hésitation et la froideur de façon honnête, si quelqu'un veut faire connaissance, il ne l'enverra jamais balader, bien au contraire. c'est seulement dans son intérêt. vous deviendrez tout simplement un nouveau pion sur son jeu d'échec. de caractère calme et posé, il sait se fondre dans la société mieux que personne, entrant dans un environnement inconnu et s'intégrant avec finesse pour mieux s'en extirper tout en emportant avec lui de nouvelles relations plus importantes les unes que les autres. « ceux qui négligent le petit peuple ne pourront jamais espérer pouvoir un jour atteindre le trône ». qu'y a-t-il de plus attrayant que d'observer les gens dans leur milieu naturel ? les voir réagir et converser entre eux, voir leur réaction mais aussi leur façon de vivre. cette observation, linnie le fait automatiquement avant de faire quoi que ce soit, ne tenant pas à être pris de court, voir pire : dire quelque chose de regrettable qui pourrait le faire échouer dans ses ambitions de conquêtes. chacun de ses mots et de ses gestes sont calculés, son habitude étant toujours d'avoir un coup d'avance sur les autres. jamais vous ne le verrez s’énerver, la colère faisant parti des sentiments qui influencent le raisonnement et étant donc mauvais dans ses décisions et ses réflexions. vous l’aurez compris, sa capacité de concentration et de self-control sont si importantes que nuls ne semblent avoir d’effet néfaste sur lui. jamais influencé et cela même par les beautés les plus déstabilisantes.

linnie a néanmoins de nombreux amis, la solitude à proprement parlé n’a jamais été un souci majeur pour lui. par contre, ses véritables amis peuvent se compter sur les doigts d’une main. seul eux savent qui est vraiment jaelin et quel est son véritable visage : serviable à en crever et joyeux à déprimer mais aussi un être machiavélique et manipulateur à souhait. beaucoup de personnes pensent le connaître à cause de son côté faux-sociable, mais c’est faux. personne ne le connaît réellement, même pas ses propres parents. ici oubliez le côté réfléchis et calculateur, avec eux, il agit spontanément même si parfois cela tourne plutôt mal. il trouve toujours une bonne solution pour s’en sortir sans se salir les mains n’aimant pas particulièrement les bagarres mais en usant parfois, il utilise alors un tout autre concept : la ruse. a l’écoute, il n’hésitera pas non plus à user de tout son talent et de toute son intelligence pour aider les êtres qui ont réussi à attirer son attention et le faire sortir de ce cercle vicieux qu’est la haute société. deux autres facettes de sa personnalité se manifestent chez lui concernant ses amis : il est très protecteur et a une confiance absolue en eux. s’en prendre à ses amis, c’est s’en prendre à lui aussi et entre nous, ce n’est vraiment pas conseillé. ayant de nombreuses relations, ne soyez pas étonnés si soudainement, tout le monde se retournaient contre vous pour vous cracher dessus. bien évidement tout ce que linnie a appris, c’est grâce aux livres et à des tuteurs, vous imaginez donc que l’humour est une chose qu’il ne maîtrise pas très bien et qu’il n’utilise qu’en présence de ses amis proches, c’est son petit côté « bling bling » dans ses pseudos moments de folie. lanceur de blagues nulles, il n’a jamais était très doué dans ce domaine à son plus grand entêtement mais c'est justement cette nullité qui fait la différence. ne pas être drôle empêcherait-il de s’approcher de la perfection ? non…En tout cas il espère bien. dans tous les cas, vous l'aurez compris, jaelin est une personne à multiples facettes qui ne fait que manipuler son magnifique échiquier à guise. ses relations aident bien, sa tête de sociale aussi, mais... à croire que personne ne réalise à quel point il se joue de tout le monde à force de lui tourner autour contre sa volonté.

.... tu sais papa, ma vie n'est pas aussi extraordinaire que tu le prédisais. j'ai seulement l'impression d'avoir toujours et uniquement vécu avec maman, qui elle prenait le soin de me parler de toi, de tes qualités, de tes défauts. elle me comptait toujours ô combien tu étais une bonne personne. attendrissante, généreuse, fiable. je voulais croire ses paroles. le seul hic... tu n'étais pas là. pourrais-tu me dire honnêtement combien de fois nous nous sommes vu ? non. tu n'en serais pas capable car ces fois ont été si rares pour ne pas dire inexistantes. « tu sais fiston, je travail. je n'ai pas de temps pour toi et ta mère. », « tu sais mon petit, un jour tu comprendras ce que je ressens. tu le découvriras quand tu sera père de famille et que tu auras un job. ». j'ai entendu ces phrases que trop souvent. je m'en rappelle tout simplement parce que j'avais besoin d'une présence masculine à la maison. et ... tu n'étais jamais là. toujours une excuse pour aller vadrouiller à droite ou à gauche, à l'autre bout du monde. tu ne pouvais pas simplement être comme tous les autres ? vivre avec ta précieuse femme et ton petit enfant à la maison ? visiblement non. tu préférais les voyages aux bons moments de famille. tu préférais tes jeux d'argents, et tes casinos. mais tu sais papa, si tu avais été un bon père et un bon mari, tu aurais cherché à changer ça. tu serais resté, oui, tu serais resté à nos côtés, tu aurais pris soin de maman, tu l'aurais protégé, aidé à payer un tant soi peu les factures... tout simplement, tu aurais été là. tu ne te rends pas compte à quel point ton absence a été lourde. pour moi comme pour umma. pourquoi tu as fuis comme un chat de gouttière ? pourquoi tu as fuis à tes responsabilités ? j'aimerais savoir non de dieu. je ne dirais pas que je dois savoir en tant que fils parce que... je ne me considère pas comme tel. je suis seulement né de l'amour de ma mère. je suis orphelin du côté paternel et je préfère raisonner ainsi. tu sais papa, que mon esprit s'est mis en tête que tu l'as juste mise enceinte et foutu le camp ? c'est triste à ce point-là. parce que même si j'ai énormément souffert de ton absence, tu ne mérites pas maman présentement. maman est juste trop bien pour toi. pendant des années j'ai espéré enfin pouvoir voir mon père régulièrement et pas quelques jours dans le mois. le voir courir vers moi pour me prendre dans ses bras... longtemps j'ai attendu ce si bon mari pour enfin voir maman heureuse de partager un foyer comme qui dirait normal. je voulais voir le bonheur et l'amour dans les yeux de maman. mais, j'ai vite abandonné l'idée. il fallait être réaliste. tu n'étais qu'un bâtard qui s'était fait plaisir un bon coup avant de partir la tête haute et fière, dans l'idée de vivre une vie légère. et même si tu nous envoyais des lettres régulièrement pour remplacer les trous de tes absences, je t'ai toujours considéré comme tel. et je ne pense pas que ça changera un jour. mais tu sais papa... je voulais vraiment un père.

tu sais papa, quand maman m'a dit qu'elle voulait divorcer, ça m'a fait un choc. pourtant, cela paraissait quelques peu logique... tu étais toujours autant absent, tu ne faisais strictement rien à la maison mis à part manger et loger deux trois nuits toutes les deux semaines. il faut bien avouer que ce n'est pas un magnifique plan de famille. en temps normal, connaissant mon énorme rancune à ton égard, je me serais dis "chouette", mais non. au final, j'étais complètement perdu au fin fond de mes sentiments. un gros débat. oui je t'aimais, mais non, il ne fallait pas que tu restes, tu faisais trop le mal autour de toi. tu devais partir oui, mais on avait tout de même besoin de toi. il n'y avait pas de conclusion sans mais. et quand j'ai réalisé cela, je me suis dis qu'il était peut être temps de tourner la page et de tenter une relation père/fils plus normale. un enfant est sensé aimer son père comme son père est sensé aimer son fils. et nous avons manqué à la règle que trop longtemps. mais tu sais papa, j'ai vraiment eu l’impression de fournir seul des efforts. quand j'essayais de te prendre dans mes bras et que tu me repoussais pour continuer ta paperasse, ça me blessait au fond. un dégout envers ta personne. et j'ai ressenti ça pour un moment. mais tu sais papa... mon esprit refusait de t'effacer, et je continuais de me dire que l'erreur était humaine.

tu sais papa, quand j'ai vu que tu te reprenais en main, je me suis d’abord dis que c'était vraiment une bonne chose. que tu avais enfin ouvert les yeux sur tes fautes passées. et puis, il y a avait aussi maman dans tout ça. voir enfin un sourire tant éclatant sur son visage ne m'a pas laissé de marbre. intérieurement, je t'ai remercié pour lui avoir offert un si bon moment. « et bien fiston, tu arrives tes examens ? tu veux de l'aide peut être ? », « linnie, ça te dirait un cinéma avec ton vieux père ? ». évidemment, tout cela me choyait. mais d'un autre côté, je sentais que ce n'était pas assez. je ne pouvais tout simplement pas digérer tes erreurs. et pourtant, j'avais tant attendu ce moment, ce moment où tu viendrai t'occuper de moi. il semblait qu'il était bien trop tard pour nous. qu'il n'y avait plus rien à faire pour notre relation. je trouvais ça triste. et cela me déprimait d'une certaine manière. j'essayais vraiment de t'accepter. je me bourrais la tête " oui ton père est en fait adorable. ", " mais tais-toi un peu veux-tu ? ton père est une bonne personne. " pourtant ça ne suffisait pas. dès que je te croisais, mon subconscient ne pouvait s'empêcher de te noircir. mais tu sais papa ... il ne faut pas m'en vouloir. j'ai vraiment essayé de t'aimer.

tu sais papa, ce soir-là j'ai réalisé à quel point tu comptais pour moi, et ce, malgré les illusions que je me faisais continuellement. " je me prénomme jaelin, j'ai dix-huit ans, je suis totalement banal avec des parents sous mon toit. à ne pas noter mon père qui nous a toujours mis de côté. jusqu'à l'année dernière où il a réalisé sa grosse bêtise. puis, je me sens un peu solitaire avec mon sublissime bémole. c'est vrai, un panda roux ça ne se trouve pas si facilement en animalerie. pourtant, voilà les frais d'un papa en colère qui veut retrouver la joie de cajoler son enfant. non je n'ai manqué de rien. vraiment de rien. au contraire, on avait de l'argent, je profitais à ma manière. à ma manière parce qu'en réalité je ne quémandais absolument rien. on offrait pour moi. et je dois avouer que je ne crachais pas sur de jolis vêtements luxueux ou quelques petits voyages à l'étranger. non je ne me vante pas de mes biens. mais, je sais reconnaitre mes justes valeurs. et je dois dire que je suis une personne comme qui dirait 'precious'. ou du moins, c'est ce qu'on dit de moi. de haut en bas je regarde, mais ce n'est pas dans un esprit de jugeote, c'est dans un sentiment d'apprentissage. parce que si mon père semble juste avoir été absent à vos yeux, c'était bien plus différent pour nous. maman devait faire l'éducation. et papa ramenait l'argent. à votre avis, qui a le plus d’influence ? et bien maman. c'est certainement pour cela qu'on ragote sur mon visage efféminé. et puis, je ne peux pas renier que mon intérêt pour l'argent n'était pas important. l'argent, c'est quelque chose qui a de la valeur à mes yeux. on doit en prendre soin, faire attention, et toujours regarder vers où on met les pieds dès qu'il en est question. et ça, ça sent le vécu. papa n'était pas là pour voir mes b, mais il était là pour dire ses soucis à la banque et faire des leçons de moral qui pourrait " s’avérer utiles. ". alors j'ai retenu ses conseils malgré ma haine envers lui. haine qui a disparu il y a environ un mois lors de cet accident. comme quoi, prendre l'auto aussi jeune n'est pas fortement conseillé. " oui papa. tu dois t'en rappeler de cet accident non ? je peux paraitre méchant dans ce sens là parce qu'en réalité, tu pourrais être le premier responsable mais... je me blâme. moi et mon permis de conduire tout récent. je ne t'en veux toujours pas de m'avoir crié dessus pour mon résultât trimestriel. c'est seulement ma personne qu'il faut accuser d'avoir été susceptible et d'avoir pris la voiture en pleine nuit. c'était complètement stupide et je l'assume. ce ravin m'a fait prendre conscience. et d'un côté, je dois remercier cette soirée pour m'avoir ouvert les yeux sur la réelle importance que tu as. savoir que tu as attendu pendant des heures en tournant en rond à la maison comme devant l'ambulance, ça a été comme un coup de poignard dans l'estomac. c'était vraiment un sentiment magnifique. j'aurais du m'inquiéter pour mon état de santé, mais tu sais papa... je savais que ça n’allait rien être. parce que tu comptais enfin pour moi.

mais tu sais papa, quand on y repense, c'est vraiment moi qui ait été stupide. au final, tu ne voulais que mon bien. diadème ce n'est pas n'importe quelle école, et j'aurais dû m'en apercevoir. toi seul pouvait d'ailleurs me montrer cette importance car... tu es le seul à avoir hérité de la magie. maman, non, elle reste une personne comme une autre. un fait de plus qui prouve à quel point on a été stupide d'être aussi éloignés. ça doit être grâce à toi papa qu'aujourd'hui je suis en deuxième année et que je réussi à nouveau plutôt bien mes trimestres. parce qu'en réalité, tu sais papa... maintenant, je n'ai plus envie de faire de faux pas, et je ne veux plus te décevoir. aujourd'hui, seul mon amour pour toi et maman compte. comme je vis à présent totalement heureux, et épanouis. pas que je ne l'ai jamais été bien sûr, mais maintenant, plus rien ne fait tâche dans mon existence.